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«Le faux, c'est l'au-delà.»

LAURE TETE.jpg

Auteur-Photographe, amoureuse du pastiche, de la mise en scène, inspirée par la culture populaire ou savante, le cinéma, la bande dessinée, la publicité, la peinture, le roman noir.​ La photographie n'est pas le reflet de la réalité. Re-présenter, ce n'est pas présenter ce qui existe déjà, présenter à nouveau, mais c'est sur-présenter, présenter avec l'intensité maximale. La présentation, c'est l'intensité, l'intensité, c'est ce qui est présent.​

Nous sommes dans la fiction, dans la restitution en images du Fantasme. Le Fantasme n'est pas l'opposé du réel, il est le trouble qui naît lorsqu'un modèle de chair et de sang devient un personnage. La photographie l'enveloppe comme un costume.

La dramaturgie est une dramaturgie du désir, mais le désir est confus, embrouillé, captivé dans le jeu de la représentation, il n'a plus rien à voir avec l’appétit charnel. 

Je crée des simulations organiques, des tableaux-diorama de millions de pixels, une vie intérieure encodée au format .jpg.

Je suis émue de voir la photographie exister sur fichier informatique avant d'être imprimée, comme si l'âme précédait le corps. Ce qui est fou, c'est qu'au bout du compte l'humain existe encore, existe plus, semblable sous vitre à ce qu'il est en vie, jouant et rejouant une pièce dont le dénouement lui demeure inaccessible.

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